أضيف في 10 يونيو 2011 الساعة 53 : 19
certains automobilistes, dont les pratiques nuisent à l'image de la ville et créent des perturbations à répétition. Le problème le plus préoccupant, ce sont les bouchons dans certaines artères et l'engorgement de la circulation depuis le changement de l'itinéraire des bus de ligne n°1, assurant la liaison Riad Essalam-port de commerce, via les quartiers Errachidia, Hassania, Ennahda et la ville basse. À ces changements s'ajoute une logique de communication défaillante. En effet, plusieurs modifications ont été opérées en l'absence de toute information et toute sensibilisation.
«Le volume de la circulation automobile à Mohammedia est important, même si des mesures sont prises, les risques d'accident subsistent. La ville est confrontée à un trafic routier de plus en plus dense et la situation risque de s'aggraver à quelques jours de l'ouverture de la saison estivale», indique un responsable communal. En effet, l'arrivée de milliers d'estivants nationaux et étrangers à la cité balnéaire créera des engorgements au niveau de la circulation qui nécessitent des solutions adaptées. S'ajoutent à cet afflux, les comportements et les pratiques de certains usagers de la route qui s'obstinent à continuer à se soucier très peu de la réglementation en vigueur.
«La circulation est de plus en plus risquée, le manque de civisme de certains et l'impossibilité de régler les problèmes de la circulation me tracassent. Il est hasardeux de conduire, notamment durant la saison estivale, je préfère me déplacer en taxi ou par un autre moyen de transport», nous confie un habitant de Mohammedia. Selon certains responsables de la ville, l'itinéraire emprunté par les bus durant le mois d'août devrait faire l'objet d'une étude sérieuse qui tienne compte à la fois des besoins des habitants et du plan de développement de la ville. Ainsi, les services concernés devraient se pencher sur ce volet sans oublier les nombreux problèmes liés à l'aménagement des rues et des axes de la ville, à la rareté des passages pour piétons, aux stationnements abusifs, aux pannes des feux de signalisation etc.
Pour cette mère de famille, les problèmes de la circulation s'accentuent de plus en plus, aggravés par le laxisme des services concernés, incapables d'accompagner les réformes. «À Mohammedia, c'est la pagaille dans de nombreux points. Quand au nouvel itinéraire des bus de la ligne n°1, je le trouve tout simplement aberrant. Je ne comprends pas ce manque de vision. La solution est pourtant facile, le plus adapté c'est un itinéraire court à travers de grands boulevards», indique-t-elle. Pour elle, comme pour d'autres habitants de la ville, l'idéal est que les bus empruntent au niveau de la ville basse les boulevards Mohammed V et Abdelmoumen, sans s'engouffrer dans le centre-ville, pour rejoindre le terminus situé à proximité du port de commerce, ce qui éviterait les embouteillages et les encombrements. En outre, les services concernés devraient sévir contre ceux dont les pratiques sont inadmissibles. Il faudrait aussi régler le problème préoccupant des stationnements abusifs, mettre fin à l'anarchie qui règne sur le boulevard des FAR, les rues de Safi et de Bagdad, la place de la Marche Verte, les rues Ferhat Hachad, Nador et Oued Zem. Une mise à niveau de la circulation s'impose pour une meilleure fluidité.
Pour un nouveau Plan de déplacement Les changements opérés au niveau de l'itinéraire des bus, des rues, axes et boulevards doivent être adaptés au flux actuel de la circulation et aux besoins des habitants. Dans ce cadre, il est à noter que l'information et la sensibilisation ont un impact important qui est à même de changer les mentalités. "La circulation est un gros dossier qui nécessite la conjugaison des efforts des spécialistes dans le domaine pour parvenir à un meilleur déplacement urbain", indique un responsable communal. En effet, la gestion de la circulation doit tenir compte des problèmes actuels et les résoudre dans une optique globale pour répondre au mieux aux besoins des habitants. La mise à niveau de la circulation exige une vision futuriste qui prend en considération les besoins de la population. Souvent, l'interdiction dans un sens de certains axes vitaux surprend les usagers de la circulation notamment en l'absence d'une campagne d'information et de sensibilisation. Un autre problème prend aussi des allures inquiétantes à Mohammedia. Il s'agit de l'état actuel de certains giratoires dépourvus d'espaces verts et d'équipements adéquats. Le manque de passages piétons expose également les citoyens à de gros risques. L'idée d'interdire la circulation sur certains points de la ville n'est généralement pas forcément une bonne solution. L'idéal serait de penser à un nouveau Plan de déplacement urbain qui tient compte des spécificités de la ville, de son essor, mais aussi des besoins des habitants et des usagers de la circulation.
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